Cette journée sera certainement la plus belle de tout mon périple, quand tout se passe comme tu as envie dans un décor de rêve...
Mon chef d'oeuvre !
Relive 'Buksnesfjord > Ersfjord'
Ce matin, le réveil me sort de mon sommeil à 6h30. Je l'ai mis assez tôt car j'aimerai prendre le ferry à 13h et il se trouve à 72 km de mon point de départ. Malheureusement, il pleut encore ce matin. Je reste un peu dans la tente et j'attends que ça se calme. Je serai prêt à 9h45, c'est râpé pour le ferry de 13h... Je prendrai celui de 17h.
Dès le premier kilomètre, je sens un bon vent dans le dos et je vois que sans trop forcer, je roule à 25 km/h. Je décide de tenter le coup. Je roule fort, vraiment. En plus, le temps se lève et me donne un surplus de motivation. J'arrive sur l'île d'Andøya, la plus au Nord de l'archipel des Vesterålen et tous les beaux paysages que j'ai loupé hier à cause de la pluie, je les prends aujourd'hui en pleine face. Je roule avec des frissons, presque ému, devant tant de majesté. Je me demande bien ce que l'humanité a pu faire de si bien pour mériter un monde aussi beau.
Ces paysages, je les traverse à la vitesse de l'éclair, les pneus sifflent sur le goudron, je me fais plaisir à tous les niveaux. Quand j'arrive à Andenes, il est 12h50, j'ai enfin pris ma revanche sur ces maudits bateaux.
Je profite de la traversée pour faire une petite sieste sur le pont en plein soleil. J'arrive à Gryllefjord à 15h. Le temps de faire quelques provisions et de manger, je repars à 16h. Je viens de quitter l'île d'Andøya dans l'archipel des Vesterålen et je suis désormais sur l'île de Senja.
Senja, Andøya ce sont 2 îles, 2 ambiances : Andøya est lumineuse, ouverte sur la mer avec de grandes plaines, ponctuées de montagnes aux reliefs prononcés. Senja est plus mystique, presque oppressante avec ses hautes falaises et ses fjords étroits. Il faut apprendre à la connaitre, à la découvrir et apprécier sa nature sauvage et brutale. On est ici dans un décor de cinéma où tout est rude. Je retrouve des côtes très raides, des tunnels obscurs, étroits, qui semble descendre en enfer... Mais il pleut dans la galerie et la température n'excède pas 5°C.
A la sortie d'un d'entre eux, le sublime me rattrape avec une vue sur de nombreux fjords de l'île. Je le contourne, puis, après un autre tunnel effrayant, j'arrive à Ersfjord entouré de pics acérés et des montagnes aux formes que je n'avais jamais au auparavant.
C'est ici, au fond de ce fjord que je m'installe. Pas dans un camping aujourd'hui, à même la plage mais où il y d'autres campeurs. Il faut dire qu'ici c'est un super spot pour admirer le soleil de minuit. Et ce soir, je vais pouvoir en profiter car le temps est parfait, tout comme cette journée qui restera le chef d'oeuvre de ce voyage.
Dès le premier kilomètre, je sens un bon vent dans le dos et je vois que sans trop forcer, je roule à 25 km/h. Je décide de tenter le coup. Je roule fort, vraiment. En plus, le temps se lève et me donne un surplus de motivation. J'arrive sur l'île d'Andøya, la plus au Nord de l'archipel des Vesterålen et tous les beaux paysages que j'ai loupé hier à cause de la pluie, je les prends aujourd'hui en pleine face. Je roule avec des frissons, presque ému, devant tant de majesté. Je me demande bien ce que l'humanité a pu faire de si bien pour mériter un monde aussi beau.
Ces paysages, je les traverse à la vitesse de l'éclair, les pneus sifflent sur le goudron, je me fais plaisir à tous les niveaux. Quand j'arrive à Andenes, il est 12h50, j'ai enfin pris ma revanche sur ces maudits bateaux.
Je profite de la traversée pour faire une petite sieste sur le pont en plein soleil. J'arrive à Gryllefjord à 15h. Le temps de faire quelques provisions et de manger, je repars à 16h. Je viens de quitter l'île d'Andøya dans l'archipel des Vesterålen et je suis désormais sur l'île de Senja.
Senja, Andøya ce sont 2 îles, 2 ambiances : Andøya est lumineuse, ouverte sur la mer avec de grandes plaines, ponctuées de montagnes aux reliefs prononcés. Senja est plus mystique, presque oppressante avec ses hautes falaises et ses fjords étroits. Il faut apprendre à la connaitre, à la découvrir et apprécier sa nature sauvage et brutale. On est ici dans un décor de cinéma où tout est rude. Je retrouve des côtes très raides, des tunnels obscurs, étroits, qui semble descendre en enfer... Mais il pleut dans la galerie et la température n'excède pas 5°C.
A la sortie d'un d'entre eux, le sublime me rattrape avec une vue sur de nombreux fjords de l'île. Je le contourne, puis, après un autre tunnel effrayant, j'arrive à Ersfjord entouré de pics acérés et des montagnes aux formes que je n'avais jamais au auparavant.
C'est ici, au fond de ce fjord que je m'installe. Pas dans un camping aujourd'hui, à même la plage mais où il y d'autres campeurs. Il faut dire qu'ici c'est un super spot pour admirer le soleil de minuit. Et ce soir, je vais pouvoir en profiter car le temps est parfait, tout comme cette journée qui restera le chef d'oeuvre de ce voyage.
La route du jour :
Pour le nombre de kilomètres, j'avais juste oublié de rallumer mon téléphone à la sortie du ferry...
Les images du jour :
